26 janvier 2008
Openlife : la construction d'un temple bouddhiste
24 janvier 2008
Second Life : les agents conversationnels de InteliWISE
En tant qu’entreprise innovante, il est logique qu’InteliWISE ait développé un prototype d’agent conversationnel pour Second Life. Ce prototype est un authentique avatar du nom de Saara Milena, situé dans la région Dmax et que j’ai rencontré. La communication avec Saara se fait par messagerie instantanée (IM) et il ne faut pas s’attendre à engager avec elle une discussion sur l’existence de Dieu car elle est surtout formée, comme on pouvait s’y attendre, pour faire la promotion de InteliWISE et de ses solutions.
Voici le protocole d'un entretien. Ce n’est pas extraordinaire au plan des réponses, mais mes questions étaient assez décousues.
Saara Milena: Hi there, what a lovely day. So what are you going to ask me first today?
Wangxiang Tuxing: Tell me something about InteliWISE
Saara Milena: InteliWISE is a leading provider of solutions for building intelligent web Avatars. Established in 2005, we develop the most human-friendly, totally interactive virtual AI solutions for business. These solutions are powered by innovative AI algorithms and advanced web technologies.
Wangxiang Tuxing: Who are your customers ?
Saara Milena: InteliWISE clients industry vary from airlines to medical centres. Here you will find the updated list of our clients.
Wangxiang Tuxing: Which country are you from ?
Saara Milena: I'm from the planet called the Earth.
Wangxiang Tuxing: This is a huge place !
Saara Milena: Don't give up so easily, I think I can still help you somehow.
Wangxiang Tuxing: When was InteliWise created ?
Saara Milena: Founded by award winning web entrepreneurs, InteliWISE has from its beginning been striving to produce and deliver best-in-class Advanced Artificial Intelligence Solutions, in the form of fully customizable virtual Avatar applications through InteliWISE AVATAR, for the enterprise-wide market and InteliWISE AVATOU for web-wide mass consumers and audiences.
Wangxiang Tuxing: Ok thank you.
Il serait peut-être opportun que la société leader en France sur ce type de marché, à savoir Virtuoz, prenne des initiatives similaires en la matière…
22 janvier 2008
L'économie naissante des mondes virtuels Open Source
DeepGrid,
OSGrid,
et Central Grid.
Central Grid est assez différent des autres pour avoir adopté, dès le début, une approche résolument commerciale. A ce titre, un système bancaire et financier y est actuellement en cours de développement par BCX Bank et une plate-forme de marché (assez analogue à SL Exchange) appelée Shop Virtual Worlds est, paraît-il, en préparation. Ce qui est remarquable dans ces deux initiatives, c’est qu’elles ne se limitent pas à Central Grid.
Shop Virtual Worlds prévoit d’ores et déjà de proposer des biens virtuels aussi bien pour Central Grid que pour Second Life. Ceci est nécessaire à son business model car Central Grid compte seulement quelques centaines de résidents aujourd’hui, mais ce qu’il faut retenir c’est la volonté délibérée d’être multiplateforme. Quant à BCX Bank, son projet dépasse largement Central Grid puisqu’elle envisage de construire un dispositif qui permette les échanges financiers non seulement entre Second Life et Central Grid mais aussi avec tous les mondes virtuels s’appuyant sur OpenSim, et ceci quelles que soient les devises virtuelles en usage dans ces différents mondes (qui seront à terme interconnectés).
Par exemple, on commence à voir apparaître le "Grid $", mais ce n’est rien d’autre qu’un libellé pour l’instant. Il est effectivement possible, voire probable, que soient créées rapidement une ou plusieurs autres devises virtuelles, car l’action hâtive prise par Linden Lab à l’encontre des banques virtuelles a sérieusement entamé la crédibilité du L$ en réduisant brutalement, du jour au lendemain, la valeur de nombre d’investissements faits dans Second Life. Et si Linden Lab est capable de prendre ce type de décision aujourd’hui, tout porte à croire qu’il est susceptible d’en prendre d’autres du même genre demain, ce qui fait du L$ une devise très risquée.
La situation de BCX Bank est très délicate, car il s’agit d’une banque virtuelle de Second Life touchée par l’interdiction de Linden Lab puisqu’elle ne possède pas, aujourd’hui, de licence d’établissement financier. Si elle arrive à se remettre de la crise actuelle, il se peut qu’elle fasse la démarche de demande de licence, mais ce qui est sûr c’est que, si un établissement accrédité vient à proposer des services financiers dans Second Life (comme le souhaite apparemment Linden Lab), il paraît assez clair que celui-ci ne se voudra pas se limiter à Second Life. De toute façon, la récente décision des techniciens de Linden Lab semble indiquer qu’ils ne deviendront jamais un prestataire de service de paiement virtuel universel - un "Virtual PayPal" en quelque sorte – et qu’ils souhaitent se concentrer sur ce qu’ils savent faire, c’est-à-dire l’hébergement de terrains. En matière de services financiers virtuels, presque tout reste donc à construire.
HiPiHi : la version 50011
Voici, par exemple, la cathédrale de St Hadvy, découverte par hasard alors que je cherchais des traces de la Grande Muraille dans les régions montagneuses du Sud. Avec la version 40013, il était tout simplement impossible de prendre une photographie de cette superbe réalisation avec l’ensemble de ses éléments (objets et textures). Pour les personnes patientes (à cause du temps de chargement) et intéressées par une visite, la cathédrale se trouve vers le sud-ouest de la carte HiPiHi, aux coordonnées 700, -12095.
19 janvier 2008
Second Life : monde virtuel et réalité augmentée
Pour plus de détails, voir le site Internet du laboratoire.
Blair Potluck m'a expliqué que le lab est en train de développer un logiciel client spécifique qui soit capable d'intégrer les matériels disponibles (au minimum une caméra). Ce mash-up de deux technologies émergentes est réellement fascinant...
18 janvier 2008
Second Life : la récession ?
Un avenir "radieux" s’annonce (quelques idées au choix) :
- Linden Lab va vendre moins de L$ car la part des L$ achetés par les résidents pour faire des placements financiers va devenir très faible ; ces placements financiers seront faits dans le monde réel ou dans d’autres environnements virtuels ;
- des entreprises vont fermer ; moins d’entrepreneurs seront prêts à prendre le risque d’investir dans Second Life pour y démarrer ou développer une activité, compte tenu des décisions erratiques que Linden Lab est susceptible de prendre du jour au lendemain, ce qui provoquera un ralentissement général de l’activité économique ;
- le déficit US$/L$ va s’accentuer pour Linden Lab car celui-ci va devoir racheter plus de L$ pour maintenir son cours ou, ce qui est plus probable, le L$ se dévaluera (contre le US$ qui n’est déjà pas brillant) ;
- le phénomène de récession économique va se trouver amplifié par la pression à la baisse sur le prix de l’immobilier ; des concurrents comme Twinity, OpenlifeGrid ou HiPiHi commencent à faire leur apparition et, quand on constate avec quelle facilité il est possible de créer une nouvelle région OpenSim, on se dit que l’immobilier virtuel pourrait bien ne valoir à terme guère plus que son coût marginal (espace de stockage, électricité,...) ; or le business model de Linden Lab repose essentiellement sur les revenus tirés de la vente et de la maintenance des terrains.
Si le management de Linden Lab s’est montré brillant dans la phase initiale de fort développement, à un moment où la technicité était suffisante, il semble aujourd’hui dépassé par le contexte de gestion d’une croissance maîtrisée. Il y a sans doute des solutions à cette situation mais, quelles qu’elles soient, elles devraient passer, semble-t-il, par les éléments suivants :
- rétablir les principes de responsabilité individuelle qui font le fondement de Second Life ;
- faire élaborer une charte des droits des résidents que Linden Lab s’engagera à respecter en toutes circonstances ;
- revenir sur l’interdiction de l’activité des banques virtuelles, stabiliser l’économie et restaurer la confiance ;
- dépasser l’activité de simple hébergeur de "sites Internet" (terrains) et trouver de nouvelles sources de revenus au sein de cette v-économie rétablie.
17 janvier 2008
Second Life : le papillon de Mariaka Nishi
Mais, ici et maintenant, je voudrais mentionner cette découverte dans l'espace Sirius de la Bibliothèque : j'aime beaucoup le papillon de Mariaka Nishi...
"Voyez ce papillon échappé du tombeau ;
Sa mort fut un sommeil, et sa tombe un berceau."
Je suis retourné, après, revoir le papillon. Et si vous voulez en savoir plus sur Mariaka et les papillons, alors il faut lire ce billet de Nessy.
16 janvier 2008
OpenlifeGrid : création d'une région francophone
14 janvier 2008
Paiement virtuel et paiement réel
Cas 2 - réel : Regina vit au Nigeria et veut acheter à un petit commerçant de l’endroit une bouteille de soda qui coûte 200 Naira. Elle propose de "payer" en minutes de communication téléphonique et lui transfère instantanément, via son mobile, le crédit de communication équivalent à 200 Naira. Voir ici.
Point commun : devise virtuelle + système alternatif de "paiement". Parce que, dans ces deux situations, les infrastructures de "paiement classique" sont inadaptées.
Bissociation : je suis en Inde et je veux me procurer une bouteille de soda qui coûte 15 Roupies. Je fais au commerçant un "paiement" instantané du montant équivalent en L$, via Second Life accessible sur mon mobile.
Oui, il ne s’agit que d’une illustration "amusante" car, pour plusieurs raisons, cela ne se produira pas de cette façon. Pour des raisons de réglementation, peut-être. Et aussi parce que Linden Lab est un pitoyable régulateur économique et financier, comme il le démontre par ses décisions à 180 degrés sur l’activité des "banques virtuelles". De plus, ce n’est sans doute pas la meilleure idée de bissociation possible à partir de ces deux cas. Mais cette illustration permet de saisir, sur un exemple simple (voire simpliste), comment l’économie des mondes virtuels pourrait s’immiscer directement dans l’économie réelle. Et ce que veut dire, sur un cas particulier, la "dissolution de la membrane"…
"Droit devant soi, on ne peut pas aller bien loin." Antoine de Saint-Exupéry
13 janvier 2008
Second Life : fermez Guantanamo
12 janvier 2008
OpenSim : la multiplication des régions
L'île de Penglai en OpenSim
11 janvier 2008
Mondes virtuels : OpenlifeGrid et OpenSim
OpenlifeGrid s’appuie sur les réalisations du projet OpenSim, dont il constitue une des premières applications "publiques". Mais OpenSim est un projet plus vaste pour lequel il existe un wiki. Forest déchiffre pour nous ce projet et nous indique, de la façon la plus pédagogique qui soit, comment créer son propre simulateur sur son poste (Standalone OpenSim).
Petite précaution pour les utilisateurs de Vista : il faut exécuter OpenSim en mode administrateur.
Il y a plein de promesses dans tout cela. Il faudra absolument suivre Forest à la trace car il a beaucoup à nous apprendre. Un monde nouveau…
09 janvier 2008
Second Life n'a plus d'intérêt ?
"As of January 22, 2008, it will be prohibited to offer interest or any direct return on an investment (whether in L$ or other currency) from any object, such an ATM, located in Second life…"
"Interdit d’offrir des intérêts… sur un investissement (que ce soit en L$ ou une autre devise) à partir de n’importe quel objet, tel qu’un automate, situé dans Second Life… "
La première chose qui vient à l’esprit quand on lit cette annonce de Linden Lab tombée hier, c’est qu’elle est marquée par l’incompétence. Tout autoriser (taux d’intérêt non plafonné) puis tout interdire brutalement (taux d’intérêt nul), c’est le signe d’une absence de maîtrise du sujet. Un régulateur économique compétent – car c’est bien ainsi que se positionne Linden Lab – ne procède pas de cette façon.
De plus, les systèmes permettant de détourner l’interdiction telle que formulée (hâtivement ?) par Linden Lab sont innombrables.
1. Trois illustrations simples
Le vendeur de petits cochons roses -
J’ai ébauché ce modèle à la volée en commentaire du billet de Riona publié le 8 janvier 2008 sur SLObserver. Il fonctionne de la façon suivante :
- Le commerçant vend dans Second Life des animaux virtuels non copiables (et peut-être même numérotés) appelés “petits cochons roses”. Chaque petit cochon rose coûte 1 L$.
- S’il le souhaite, l’acheteur peut mettre des cochons roses sur son terrain ou les conserver dans son inventaire. Mais le commerçant propose un service gratuit très pratique consistant à assurer la garde des petits cochons roses pour le compte de ses clients. Le possesseur de cochons roses peut se rendre sur un site spécial (ou un lieu de Second Life) où il peut: 1) voir l’état de son cheptel de cochons roses (qui augmente de façon rapide grâce aux cochons "bonus") ; 2) acheter de nouveaux petits cochons roses ; et 3) revendre des cochons roses au commerçant.
- On pourrait même imaginer un script de "vie artificielle" implémenté dans les cochons roses pour qu’ils se reproduisent automatiquement selon des règles pré-établies, ce qui est fort amusant et évite au commerçant d’avoir à se préoccuper de l’attribution des cochons bonus.
Le promoteur de l’île aux petits pains -
Le promoteur achète une île à Linden Lab qu’il appelle "l’île aux petits pains" et il la découpe en plusieurs parcelles. Il met ensuite au point un contrat spécial qui fonctionne de la façon suivante : 1) vente de la parcelle au client pour un prix convenu ; 2) re-location immédiate par le promoteur de la parcelle au client ; 3) à échéance fixée, revente de la parcelle au promoteur par le client. Pendant la période de location, le promoteur paie au client un montant mensuel couvrant les "frais de propriété" payés à Linden Lab plus une marge. Le promoteur de l’île aux petits pains exerce par ailleurs son métier d’agence immobilière pour couvrir les frais payés à Linden Lab et générer quelques bénéfices.
Ginkobank Habilis, conseiller en banque privée -
Ginkobank Habilis est un avatar, conseiller en banque privée dans Second Life. Il propose différents services financiers et, entre autres, un produit d’épargne sur-rémunéré. Le minimum de dépôt est de 50.000 L$. Ginkobank Habilis n’utilise pas d’automate puisque c’est interdit, mais il reçoit ses clients dans son magnifique bureau. Il est aussi possible de communiquer avec lui par IM. Les dépôts du client s’effectuent directement auprès de Ginkobank Habilis par le biais du système de paiement interne de Second Life et les retraits d’argent effectués par le client se font par le même canal.
2. Des cas réels
Les trois scénarios ci-dessus permettent théoriquement d’offrir un paiement d’intérêt ou son équivalent, tout en étant conformes à la réglementation édictée par Linden Lab. Un peu caricaturaux, ils ont surtout une valeur pédagogique et ludique. Mais il existe d’autres dispositifs possibles, plus sérieux et bien plus efficaces.
Exemple 1 : achat en bourse virtuelle (de type WSE) d’obligations de sociétés virtuelles présentes dans Second Life ; tous les règlements (achats, versements d’intérêt) sont effectués, sur un site Internet dédié, dans une devise virtuelle qui n’est pas le L$ (par exemple le WIC) ; le site Internet propose également un service de change permettant d’acheter des L$ (ou des devises réelles) avec des WIC.
Exemple 2 : mise en place d’un modèle de "versant coopératif" suivant des principes analogues à celui de la finance islamique, qui n’autorise pas le paiement d’intérêts; dans ce modèle, le versant coopératif peut partager les profits de la banque à hauteur de sa contribution, la banque pouvant utiliser les dépôts pour financer des projets.
3. Conclusions
L’interdiction qui vient d’être promulguée n’est pas le signe d’un contrôle de l’économie de Second Life, c’est au contraire, à mon avis, un signal de son abandon. Linden Lab semble réduire ses ambitions et va finir par exercer une activité qui ne sera pas très différente de celle d’un simple "hébergeur de sites Internet". Seulement voilà : lorsqu’on évoque l’émergence d’Internet et le succès du e-commerce depuis la fin des années 90, on pense à des sociétés comme Google, Yahoo, eBay ou PayPal et certainement pas aux hébergeurs de sites Internet. Dommage pour l’avenir de Linden Lab dans l’univers du v-commerce…
De plus, cette interdiction pourrait sérieusement affecter, directement ou indirectement, l’activité de certaines start-ups qui ont lancé dans Second Life des activités à caractère financier. Si les bourses virtuelles ne seront probablement touchées qu’à la marge, une petite société telle que First Meta, qui offre des services de carte de crédit dans SL, le sera plus probablement. Cela pose la question importante de savoir s'il fait toujours sens pour les start-ups (et pas seulement les start-ups financières) de concentrer leurs efforts sur une plate-forme propriétaire telle que Second Life, compte tenu de la façon erratique dont l’économie y est "gérée" et des risques correspondants.
A quelque chose malheur est bon. D’abord, les escrocs vont devoir devenir plus intelligents. Ensuite, des banques et des institutions financières non bancaires "légales" vont peut-être faire leur apparition dans Second Life ou à son pourtour. Il est probable qu’elles auront tendance à offrir leurs services financiers en devise réelle et non en L$ - tout simplement parce que le L$ n’est pas une devise – et, lorsque les mécanismes de paiement seront en place, les marchands de Second Life vendront directement leurs biens virtuels contre devise réelle. Si le futur du L$ et de son économie semble désormais bien sombre, d’autres économies virtuelles, en devise virtuelle (par exemple WIC) ou réelle, vont se développer et ces économies-là échapperont totalement au contrôle de Linden Lab. Requiem aeternam dona eis.
05 janvier 2008
Twinity : les Furbys envahissent la Lune
04 janvier 2008
De l'économie virtuelle à l'hyperéconomie
Second Life, prototype des univers virtuels, peut nous aider à comprendre ce qu'est (sera) l’économie virtuelle car il s’agit d’un terrain d’observation privilégié pour l’observation de mécanismes économiques naissants. Et, sans vouloir entrer dans les détails, qu’y voit-on ? Eh bien : un coût de production égal à zéro ; un coût de distribution quasi-nul ; des paiements de petit montant, universels et instantanés ; et aussi des "automates" qui versent de l’argent pour une présence ("camping") ou une visite dans un lieu donné. C’est une économie en réseau, c’est l’embryon d’une hyperéconomie.
L’Internet de la fin du 20ème siècle a vu l’émergence de nouvelles entreprises, de nouveaux modèles d’affaires, de nouveaux produits, de nouveaux services, de nouveaux modes de communication, de nouveaux modes de distribution, de nouveaux moyens de paiement… Et dire que tout cela n’était encore que du "joyeux bricolage"…
03 janvier 2008
Twinity : un stade gigantesque
02 janvier 2008
Le choc de l'économie virtuelle
En effet, les composantes d’un tel projet sont nombreuses : infrastructure à destination des mondes virtuels, gestion des identités virtuelles, sociétés virtuelles (statut, procédure d’enregistrement allégée par Internet, levées de fond en direct), accès à l’économie virtuelle pour les entreprises traditionnelles, gestion numérique des droits, plate-forme de communications, plate-forme d’échanges commerciaux, systèmes de paiement et mécanismes financiers. De plus, son implémentation nécessitera l’implication coordonnée d’acteurs d’horizons divers : opérateurs de mondes virtuels, entreprises technologiques, industries, banques, etc. Voilà qui devrait être un dossier sérieux pour l’éventuel futur secrétariat d’Etat à qui sera confiée "la mission de prospective, de pilotage et de coordination de la politique de l’Internet".
Le gouvernement chinois, quant à lui, semble déjà avoir compris les enjeux du nouvel Internet. Preuve en est le lancement du projet Dotman piloté opérationnellement par le China Recreation District (CRD) avec la coopération d’entreprises comme China Mobile, Citic Pacific, Berkam, Everbright Bank, Phison, IBM, Paynova et MindArk. Même si l’information donnée sur le site de CRD est parcellaire, elle mérite, je crois, d’être lue avec attention. En voici juste un court extrait traduit : "La croissance rapide de l'industrie des mondes virtuels conduit ... à penser que la maîtrise de ces technologies clés sera le moyen le plus rapide pour être gagnant dans l'économie internationale du futur."