David Castéra a écrit un billet intéressant sur l'éventuelle concurrence que pourrait exercer Google sur Second Life par le lancement d'un service basé sur Google Earth et SketchUp. Sa conclusion est simple : cela n'a pas de sens.
Et c'est vrai que cela n'a aucun sens. Même en "se prenant la tête" et en imaginant ce que pourrait faire Google qui ressemble à Second Life, on n'arrive à rien qui lui serait concurrent. C'est normal. Il semble logique que des compagnies établies, comme Google, Yahoo, etc., préfèrent investir des ressources dans des projets bien plus rémunérateurs par l'amélioration et l'extension de services qui entrent dans le cadre de leur "business model" actuel.
De la même façon, je pense que ceux qui comparent PlayStation Home de Sony, ou World of Warcraft, avec Second Life se trompent. Les cibles de clientèle, les services proposés et les modèles de revenus sont différents. Avec Sony, nous sommes dans l'univers du jeu. Même chose avec World of Warcraft. Et Second Life n'est pas un jeu.
Au fond, Second Life ne peut avoir peur de rien, sinon de lui-même. Linden Lab est parfaitement en ligne pour acquérir la taille critique, bénéficier de l'avantage du nouvel entrant et devenir un standard de fait sur un marché nouveau. Même l'émergence de "vrais concurrents" comme HipiHi en Chine ne change rien à la donne : eBay a bien son Taobao. Et les soubresauts techniques de la plate-forme ne sont rien d'autre qu'un épiphénomène lié à une montée en charge impressionnante...
Car Second Life est une innovation de rupture. Lorsque certains disent que Second Life ne présente pas (ou plus) d'intérêt pour les "marques", ils raisonnent selon les schémas traditionnels du Web, même 2.0. Aujourd'hui, il existe des centaines d'entreprises virtuelles dans Second Life, dont certaines commencent à être significatives comme The Electric Sheep Company ou Anshe Chung Studios. Il y a actuellement plus de trente sociétés cotées au World Stock Exchange. Il se développe très rapidement dans Second Life toute une activité économique et commerciale que les e-marketeurs et autres optimiseurs de communication du "vieil Internet" tiennent pour quantité négligeable ou ne comprennent simplement pas. Vu du fond du puits, le ciel est bien petit.
A mon avis, ce qui se passe aujourd'hui dans Second Life, c'est que sont en train d'y naître les Google, Yahoo, eBay, Amazon, E*TRADE, etc. de demain.
Et c'est vrai que cela n'a aucun sens. Même en "se prenant la tête" et en imaginant ce que pourrait faire Google qui ressemble à Second Life, on n'arrive à rien qui lui serait concurrent. C'est normal. Il semble logique que des compagnies établies, comme Google, Yahoo, etc., préfèrent investir des ressources dans des projets bien plus rémunérateurs par l'amélioration et l'extension de services qui entrent dans le cadre de leur "business model" actuel.
De la même façon, je pense que ceux qui comparent PlayStation Home de Sony, ou World of Warcraft, avec Second Life se trompent. Les cibles de clientèle, les services proposés et les modèles de revenus sont différents. Avec Sony, nous sommes dans l'univers du jeu. Même chose avec World of Warcraft. Et Second Life n'est pas un jeu.
Au fond, Second Life ne peut avoir peur de rien, sinon de lui-même. Linden Lab est parfaitement en ligne pour acquérir la taille critique, bénéficier de l'avantage du nouvel entrant et devenir un standard de fait sur un marché nouveau. Même l'émergence de "vrais concurrents" comme HipiHi en Chine ne change rien à la donne : eBay a bien son Taobao. Et les soubresauts techniques de la plate-forme ne sont rien d'autre qu'un épiphénomène lié à une montée en charge impressionnante...
Car Second Life est une innovation de rupture. Lorsque certains disent que Second Life ne présente pas (ou plus) d'intérêt pour les "marques", ils raisonnent selon les schémas traditionnels du Web, même 2.0. Aujourd'hui, il existe des centaines d'entreprises virtuelles dans Second Life, dont certaines commencent à être significatives comme The Electric Sheep Company ou Anshe Chung Studios. Il y a actuellement plus de trente sociétés cotées au World Stock Exchange. Il se développe très rapidement dans Second Life toute une activité économique et commerciale que les e-marketeurs et autres optimiseurs de communication du "vieil Internet" tiennent pour quantité négligeable ou ne comprennent simplement pas. Vu du fond du puits, le ciel est bien petit.
A mon avis, ce qui se passe aujourd'hui dans Second Life, c'est que sont en train d'y naître les Google, Yahoo, eBay, Amazon, E*TRADE, etc. de demain.
3 commentaires:
Excellent point de vue, Wangxiang, comme à l'accoutumée. New York vous salue :)
Merci Yesterday. Avec tous ces champions présents à New-York, construis-nous le futur :)
j'en ai parlé à yesterday, pour moi google a plus d'interet a se plugger sur sl que de monter un univers concurrent.
Ils ne peuvent dupliquer l'univers particulier de sl, par contre optimiser les outils de géolocalisation, oui.
Rien que le system du temps de travail d'un developpeur chez google lui permet de consacrer une part de temps à un projet personnel, je suis convaincu que certains sont dejà dans sl.
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